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THE FAMILY MAN Film de Brett Ratner
avec Tea Leoni et Nicolas Cage
Scène 3
JACK :
Excusez-moi, vous savez où est Merison Street ?
ARNY :
Oh ! Alors te revoilà lâcheur, où t'étais passé ? T'as une de ces têtes. En vérité je t'attendais vieux. Kate a téléphoné. Elle a demandé si on savait où tu étais, alors…Allez, viens. Bah, tu viens. Allez viens mon pote, assied toi. Dis donc ça va ? C'est vrai quoi, tu te fais la belle le matin de Noël sans dire à personne où t'allais.
JACK :
On est copain ?
ARNY
: Parle-moi.
JACK :
Je traverse une mauvaise passe, voilà.
ARNY :
Ouais, j'ai lu quelque part que le taux de suicide doublait aux vacances de Noël. Et pourquoi je te dis ça, t'as pas envie d'entre ça, c'est bête. Est-ce que t'as des problèmes de boulot ?
JACK :
Non, je crois que non.
ARNY :
T'en as avec Kate ? Hein, c'est ça, tu vois on dirait que je suis à l'intérieur de ta tête.
JACK :
Kate est ma femme ?!?
ARNY :
Tu vas répéter cette phrase sans arrêt comme un mantra, Jack. Allez, répète, je te dis. Tu as le profil type de ce genre de réaction. Tu sais, la trentaine, une maison, des enfants, des responsabilités financières. Tu dois te dire : ce n'est pas la vie dont je rêvais. Où est l'amour ? Pas vrai ? Où est la joie de vivre ? Tout à coup les photos de lingerie dans les journaux représentent une vie inaccessible.
JACK :
Je n'ai que 2 gosses, hein ?
ARNY :
Ça va aller. Je reconnais qu'y a des fois on a l'impression d'avoir tout gâché. Mais regarde ce que tu as. Une maison avec 4 chambres, 2 salles de bain et un sous-sol presque aménagé et tes enfants. Tu veux que je te dise, tu ne veux sûrement pas entendre ça en ce moment, tu te rappelles ce que tu m'as dit l'été dernier quand j'ai failli me faire la psy de mon fils, hein, dis, tu te rappelles ? Tu as dis : « surtout ne bousille pas ce que tu as de mieux, juste parce que tu n'as plus totalement confiance en toi. » Oh, on les aura, terreur.
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